Jour J + quelques-uns

Me voici enfin (arrivé) logé ! Après quelques jours de galère à rechercher un logement, je suis enfin dans ma chambre, bien installé, toutes mes affaires déballées et rangées. Je me prépare donc à rester quelques mois dans cette ville que j’ai déjà un peu visitée. Retour sur une arrivée mouvementée.

Me voici enfin (arrivé) logé ! Après quelques jours de galère à rechercher un logement, je suis enfin dans ma chambre, bien installé, toutes mes affaires déballées et rangées. Je me prépare donc à rester quelques mois dans cette ville que j’ai déjà un peu visitée. Retour sur une arrivée mouvementée.

Mosquée de Mecidiye
La Mosquée de Mecidiye, à deux pas de chez moi.

Conseil du bon voyageur : enrhumé, l’avion tu oublieras.

Samedi matin, grande forme et grand soleil sur Paris. Une petite pointe d’appréhension en se disant que je vais quitter les miens pour quelque temps. Même en ayant un peu voyagé, jamais je ne m’étais éloigné de chez moi pour si longtemps. Le vol se passe plutôt bien dans l’ensemble même si mes voisins ne sont pas des plus sociables. L’atterrissage lui, assez “rapide” de l’aveu même des stewarts, me rends totalement sourd du fait d’un cocktail détonnant : rhume + pression. Bonjour l’arrivée !

Malgré une surdité aiguë, j’arrive à mon auberge sans encombre. Emplacement super, sur Istiklal - les “Champs Elysées” d’Istanbul - immeuble et chambres propres, personnels sympas. Il ne se passe pas une heure entre mon arrivée à l’auberge et ma première rencontre “Erasmus”. Pierre-Jean, étudiant Erasmus en droit à Galatasaray originaire de Douai, m’accueille chez lui où se trouve un de ses amis. Autour d’un plat de pâtes et d’une soupe nous faisons connaissance. Il m’explique qu’il est passionné par l’Afrique (je sais, cela n’a rien à voir avec la Turquie, et alors ?) et me donne quelques conseils précieux pour mes débuts en tant que Stambouliote. Nous sortons ensuite retrouver d’autres Erasmus et je découvre les bars branchés de Taksim pleins à craquer.

Le lendemain, dimanche, je m’installe dans une chambre individuelle, tout confort (même si tout est relatif). Achat d’une carte sim pour mon téléphone, passage au Consulat de France. Je rencontre encore deux autres Erasmus, et, le soir, avec Pierre-Jean qui me fait découvrir les boutiques stambouliotes, nous dînons avec un autre étudiant avant d’aller boire un verre dans un petit bar avec d’autres “expats”.

Galatasaray : l’Université Bling-Bling.

Lundi, jour de la rentrée, je découvre la Faculté (et le bus). Le campus est MAGNIFIQUE ! et la vue sur le Bosphore superbe, même si le temps est une catastrophe depuis mon arrivée. Là aussi je rencontre beaucoup de monde, fait le choix de mes cours, visite un peu la “fac”. Je comprends vite que les beaux jours venus, je risque de faire des heures supplémentaires à l’université. “Travailler” plus, pour bronzer plus ? Je vote pour !

L’Université Galatasaray
Sur cette rive du Bosphore, ma fac…

A week in the merde : trouver un logement décent, la mission impossible.

La grande question quand on pose ses bagages dans un hôtel, une auberge, ou tout autre type d’endroit de la sorte et que l’on envisage plus que sérieusement de rester longtemps dans une ville, c’est “à quand un logement fixe ?” Rien ne sert de jouer d’un hypocrite vocabulaire : à l’étranger, quelqu’un comme moi est un “immigré sans domicile fixe” ! Évidemment, le politiquement correct aidant, tout comme la carte bleue Visa et le Passeport “République Française”, nous dirons plus promptement que je suis un “expatrié français à la recherche d’une solution de logement plus économique”.

Ma confortable chambre à l’auberge.
Ma très confortable chambre à l’auberge.

Après de nombreuses visites d’appartements et de maisons, parfois dans des quartiers que je déconseillerais aux plus bagarreurs de mes amis, j’ai enfin trouvé une chambre en colocation dans un appartement à Ortaköy, un quartier assez résidentiel, où se trouve l’Université, et où vivent plusieurs de mes camarades Erasmus.

Me voilà donc enfin installé à Istanbul pour désormais au moins 5 mois. En écrivant ces quelques lignes j’aperçois un beau ciel bleu sans nuage. Un signe ?

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2 Commentaires

  1. Emmanuel a ajouté ces quelques mots le 17 février 2008 | Permalien

    Salut Keyvan,
    tesekkur ederim (merci) pour tes nouvelles. Tu fais bien d’apprendre un peu de turc, ce n’est pas si difficile: alphabet latin et transcription phonétique aident beaucoup.
    Par exemple pour trouver ton chemin, on dit n’importe quoi suivi de “nerededir”. Par exemple “Bus estationou neredir”. Et ça marche, car les gens sont sympas !
    A bientôt sur ton blog,
    Emmanuel

  2. Yilmaz a ajouté ces quelques mots le 17 février 2008 | Permalien

    Salut Keyvan, ton blog est tres reussi a mon avis, je serai heureux de lire tes constatations (que tu les ecris vraiment avec une language interessante) a propos de mon universite Galatasaray et ma ville Istanbul. Merci de consacrer ton temps a ce blog et de nous rendre curieux pour tes futures aventures a istanbul.
    Basar

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